Fall & Rise | Exposition Collective

27 Janvier 2023 - 16 Mars 2024 | Bhar Lazrag

HELA AMMAR

Née en Juin 1969 à Tunis, Héla Ammar est artiste visuele. Ses photographies et instalations traitent des enjeux de la mémoire. L’identité et la marginalité sont au centre de ses intérêts. Auteur de « Corridors » et co-auteur du « Syndrome de Siliana », ele a développé un ensemble de travaux sur les conditions de détention en Tunisie. Ses œuvres se retrouvent notamment dans la colection permanente du British Museun (Londres), l’Institut du Monde Arabe (Paris) et e Musée de la Fondation Slaoui ( Casablanca) Ele a participé à de nombreuses expositions, biennales et foires internationales comprenant : Reflections, the British Museum (London 2021), The refugee week, the Victoria and Albert Museum (London 2019), Beyond borders, Boghossian Foundation (Brussels, 2019), Mara’ina, the King Abdulaziz Center of Art and Culture, (Ithra, Saudi Arabia, 2019), The Biennal of the contemporary arab world photographers (Arab World Institute, Paris (France 2017), Dak’art Biennal (Senegal 2014, 2016), « Fragments d’une Tunisie contemporaine » MuCem (Marseile, France 2015), Addis Photo Fest (Ethiopia 2016, 2018), Bamako Encounters (Mali, 2015, 2017), Something Else, Off Biennal Cairo (Egypt 2015), International Photography Encounters of Fes (Morocco, 2015), the 27th Instants Vidéo (Festival numérique et poétique (Marseile 2014, 2016, 2018), World Nomads New York ( USA, 2013), Les rencontres photographiques d’Arles (France, 2013), Dream City (Tunisia, 2010, 2012 and 2017) …

HICHEM DRISS

Né à Tunis en 1968, cet artiste a été habité par la photographie dès son plus jeune âge. Il reçoit son premier appareil photo à l’âge de 12 ans. Cette passion s’est transformée en métier. Actuelement résident à Tunis, Hichem Driss est un photographe indépendant. Il travaile en free-lance et crée à Tunis en 1998 le studio Barguelil dans lequel il produit des commandes publicitaires et des projets personnels (tirages pour les artistes, livres d’art). Il a présenté son travail de nombreuses fois en Tunisie et à l’étranger comme à la Fiesta des sud de Marseile en 1997 avec « voiles dévoilés » montrant le corps de femmes fragmenté par le regard, « Le Grand Parcours » qui porte sur la transformation de la route GP1 en autoroute et ses répercussions économiques à la 9ème Biennale africaine de la photographie de Bamako, « Lettres d’argile » avec l’IFC à Tunis en 2000, au Festival « Noorderlicht » aux Pays-Bas avec la série d’images « A travers les côtes ». Cette même série a été présentée au mois de la photo d’Athènes et à la Fondation Aperture à New York en 2006. En 2011, il participe au projet Inside out avec J.R. La même année à la Galerie KO21 à Paris il présente une série « Les Singularités anonymes » ou « # 404 » montrant la lutte de la jeunesse tunisienne face à l’oppression avant la révolution. La même année il est présent à l’exposition « Dégagements . La Tunisie un an après » à l’Institut du monde arabe. Sa série sur les hôtels abandonnés a été présentée lors de l’exposition « Effervescences » à l’Institut des cultures d’Islam à Paris et lors de l’exposition colective « Réminiscences » à Talan (Tunis). Il expose régulièrement à la Galerie Ghaya à Sidi Bou Saïd. En observateur attentif, il guette les changements qui l’entourent aussi bien à travers la nature comme dans ses séries « Traces », « Brouilard » ou « mare Nostrum » où les éléments sont les capteurs de l’image saisie, mais aussi à travers l’empreinte du politique sur notre environnement comme dans la série « Tout ça pour ça » et sa dernière exposition en Tunisie « Sept fois c’est fini » qui a eu lieu en Février 2017 entre LA Boite et la chapele de l’IHEC. Cette même série est exposée à la Qattan fondation en Palestine dans l’exposition Subcontracted nations.

SKANDER KHLIF

Skander Khlif, photographe documentaire né à Tunis en 1983, manifeste un intérêt particulier pour l'humain et sa mémoire, les explorant en puisant dans sa propre histoire marquée par une mixité culturele. Une expérience précoce lui a ouvert les portes de l'art de la photographie, révélant la puissante capacité de ce médium à communiquer. Cependant, il a temporairement mis de côté cette passion pour suivre des études en ingénierie avant de revenir patiemment à sa vocation photographique. Aujourd'hui, établi entre Munich et Tunis, Skander explore l'essence de la vie dans les espaces publics. Son parcours artistique s'est doucement orienté vers l'intime et l'exploration des enjeux sociaux, une évolution en partie inspirée par les défis uniques posés par le confinement lors de la pandémie. Le travail de Skander a discrètement iluminé des publications et des expositions à de nombreuses reprises, tout en étant honoré par plusieurs distinctions prestigieuses.

ARTISTES: